Problématique du codage
Le codage du texte est le sujet
le plus important, mais aussi le plus délicat
et le plus explosif du domaine de l'internationalisation
d'Internet. C'est un sujet primordial, parce qu'une
grande partie de l'information circulant sur Internet
est sous forme textuelle. Or, l'histoire d'Internet
fait en sorte que le codage prédominant,
et dans certains cas le seul possible, soit le très
limité ASCII. Mais ce codage ne peut représenter
que quelques langues dont seulement trois d'importance :
l'anglais, l'indonésien et le souahéli.
Toutes les autres langues, parlées
par plus de 90 % de la population mondiale,
doivent se rabattre sur d'autres jeux de caractères.
Et il en existe une pléthore, créées
au cours des ans pour satisfaire à la fois
les contraintes d'écriture et les limites
technologiques en constante évolution.
Le problème n'en est donc pas un de carence,
mais bien de surabondance, du moins lorsque les
standards Internet permettent de choisir. Et la
surabondance est bien un problème :
si chaque utilisateur arabe fait son propre choix
parmi les quelques trois douzaines de codages disponibles
pour cette langue, il y a bien peu de chance que
son « voisin » ait fait le
même choix et qu'ils se comprennent.
C'est pour résoudre ce
problème qu'ont été créés,
d'une part le standard Unicode,
et d'autre part la norme internationale ISO 10646.
Deux standards ? Quelle horreur ! Leurs
concepteurs s'en sont bien rendu compte, et ont
su coopérer au point de rendre les répertoires
de leurs jeux de caractères identiques, de
même que les codages de ce répertoire
commun.
Systèmes de codage

Codage : principes
Les ordinateurs manipulent uniquement des données
de type numérique, en l’occurrence,
sous forme binaire (chiffres binaires : Binary
Digit = BIT).
Un bit est la plus petite unité d’information
manipulable par un ordinateur.
Un bit peut avoir soit la valeur 1 ou 0.
Avec 2 bits on peut avoir quatre états différents
(2*2) : 00, 01, 10, 11
Avec 3 bits on peut avoir huit états différents
(2*2*2) : 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110,
111
Avec 7 bits on peut avoir 128 états différents
(27)
Avec 8 bits on peut avoir 256 états différents
(28)
Avec 16 bits on peut avoir 65000 états différents
(216)
Avec 32 bits on peut avoir + 4 milliards d’états
différents (232)
Un code
(un jeu de caractères) est une table de correspondance
qui associe à une donnée numérique
un symbole graphique.
Un jeu de caractères respecte généralement
certains critères :
- Nom :
un jeu de caractères est désigné
sous diverses appellations : codage de caractères,
répertoire codé de caractères
et page de code. Il est toujours nommé afin
que le système de traitement ou de réception
puisse utiliser la bonne table. Exemples de jeu
de caractères : ISO/CEI 8859-1, ISO/CEI
8859-2, ASCII, Unicode 4.0, etc. ;
- Taille :
la taille d’un jeu de caractères est
exprimée par le nombre de bits utilisé
pour représenter un caractère et détermine
le nombre de caractères à coder :
*
7 bits permettent de coder 128 caractères
: ASCII, ISO/CEI 9036 (arabe)
*
8 bits permettent de coder 256 caractères
: ISO/CEI 8859-1, UTF-8
*
16 bits permettent de coder +65000 caractères
: UTF-16, KSC 5601 (coréen)
*
32 bits permettent de coder +4 milliards de caractères :
UCS-4, UTF-32.
-
Caractères :
on trouve au moins (pour l’alphabet latin) :
les 10 chiffres, les 26 lettres de l’alphabet,
des signes de ponctuation ou des opérateurs,
des caractères de contrôle destinés
à faciliter la transmission de l’information
et à des fonctions de mise en page.
Tous les jeux de caractères distinguent
la notion de caractère de celle de glyphe :
* Un caractère est une unité d’information
utilisée pour coder du texte. Il est représenté
par un numéro qui ne réside qu’en
mémoire ou sur disque.
* Un glyphe est une forme géométrique
utilisée pour présenter un caractère.
Il apparaît à l’écran
ou sur papier. Un répertoire de glyphes constitue
une police (Arial, Times New Roman, etc.)
-
Traitement :
le codage des chiffres et des lettres doit être
conçu pour faciliter le traitement.
On doit par exemple pouvoir facilement faire le
tri sur des caractères. Puisque au sens lexicographique
« A<B », le code du symbole
« A » doit être plus
petit (au sens arithmétique, puisque c’est
un nombre) que le code du symbole « B ».
Le principe est le même pour les nombres.
Les relations d’ordre entre les nombres doivent
être respectées pour les codes (5 étant
plus grand que 2 ; le code du symbole 5 doit
être plus grand que le code du symbole 2).
La majorité des normes de codage des caractères
définissent pour chaque caractère
deux choses :
? un numéro de code associé à
chaque caractère ;
? un nom pour chaque caractère.
Exemple :
Dans la norme ISO-LATIN-1 (8859-1), le caractère
«A » a comme numéro de code
« 065 » et comme nom « Latin
capital lettre A, Lettre majuscule A »
ainsi que le caractère « ; »
a comme numéro de code « 059 »
et comme nom « Semi-colon, point virgule »,
etc.
ASCII : American Standard Code for Information
Interchange
Norme ISO 646 (1963)
C’est est un jeu de caractères à
7 bits permettant sans extension la représentation
de 128 caractères.
Le tableau de code d’ISO 646 est constitué
de 128 positions déposées en 8 colonnes
et 16 lignes.
Les colonnes sont numérotées de 0
à 7, et les lignes sont numérotées
de 0 à 15.
Les positions du tableau de code sont identifiées
par une notation de la forme X/Y dans laquelle X
est le numéro de colonne et Y est le numéro
de ligne. Le numéro de colonne représente
les 3 bits de poids fort du mot transmis, le numéro
de la ligne représente les 4 bits de poids
faible.
Avec cette notation, le tableau de code est reparti
comme suit :
Les colonnes 0 et 1 sont réservées
à des codes de fonction formant un jeu de
commandes appelé C0 (C Zéro) ou « caractères
de contrôle ».
Les colonnes 2 à 7 à l’exception
des emplacements 2/0 et 7/15 forment un jeu graphique
G.
Le code 2/0 (SP) représente l’espace
qui est considéré à la fois
comme un caractère graphique et un caractère
de commande.
Le code 7/15 représente la fonction oblitération
(DEL) héritée du temps du ruban de
papier perforé où une erreur était
corrigée par oblitération du code
erroné par sept trous.
JEU DE COMMANDES CO
Il comprend 32 codes. Ils constituent l’ensemble
des fonctions utilisées pour la téléinformatique
élémentaire avec transmission mot
par mot asynchrone et la gestion élémentaire
de fichiers sur bande magnétique.
JEU GRAPHIQUE G
Il s’agit des caractères que nous pouvons
les afficher sur un écran ou les imprimer.
Ils sont au nombre de 94 dont 82 caractères
sont dits obligatoires :
- 52 lettres majuscules et minuscules de l’alphabet
latin non accentué ;
- 10 chiffres : 0-9 ;
- 20 signes de ponctuations ou autres : !
" % ( ) * - . / : ; < > = ?
- , & ’ +
-12 cases sont réservées à
l’usage national ou spécifique (lettres
diacritiques et autres symboles).
Codage: problèmes d'incompatibilité
Des centaines de systèmes de codage de caractères
ont été créés.
Ils sont souvent incompatibles entre eux : deux
systèmes peuvent utiliser le même code
numérique pour deux caractères différents
ou utiliser différents codes pour le même
caractère.
En raison des multitudes de jeux, chaque constructeur
propose sa propre solution fondée plus ou
moins sur l'une de ces normes. Le problème
de transfert des données entre systèmes
ou des migrations d'un système à l'autre
se pose alors.
Le problème n'en est donc pas de carence,
mais bien de surabondance.
Pour l’arabe : plusieurs jeux de caractères
: ISO 8859-6, ISO 9036, MS Arabic Dos Code Page
708, MS Windows Arabic Code Page 1256, Arabic Mac
Code Page, Arabic Windows 3X Code Page, Code Page
864 Dos Arabic, etc.
Exemples d’incompatibilité
:
Le mot arabe « ??? » est codé
en ISO 8859-6 sous la forme de la séquence
des codes numériques suivante : 226
() 232 (? ?) et 234 (?).
Si on passe de l’ISO 8859-6 à la
page de code Windows 1256, la même séquence
des codes numériques donnera à l’affichage
: êèâ.
Pourquoi cette transformation ?
: les deux jeux de caractères attribuent
des codes différents pour les trois lettres
arabes de notre exemple.
- Le même problème est observé
avec les lettres latines accentuées : û,
ê, î, ï, è, etc.
Codage : une solution Universelle (Unicode et ISO 10646)
Le standard Unicode
et la norme ISO/CEI
10646 spécifient un numéro
unique pour chaque caractère, quelle que
soit la plate-forme, quel que soit le logiciel et
quelle que soit la langue.
Depuis 1992, date de la fusion, le développement
d'Unicode est synchronisé avec celui de la
norme ISO/CEI 10646.
L'apparition du standard Unicode et la norme ISO/CEI
10646, ainsi que la disponibilité d'outils
les gérant, sont parmi les faits les plus
marquants de la globalisation récente du
développement logiciel.
Grâce au standard Unicode et la norme ISO/CEI
10646, un seul logiciel ou site Internet peut satisfaire
simultanément et sans modification les demandes
de plusieurs plate-formes, langues et pays.
Ils permettent aussi à des logiciels de provenance
variée d'échanger des caractères
sans pertes de données.
Unicode/ISO 10646 : l’internationalisation de l’Internet
Actuellement, Unicode et ISO/CEI 10646 sont exigés
par de nombreux standards récents en provenance
du W3C et de l’IETF tels que XML, XSL, XHTML,
etc.
RFC 2277
établit les orientations suivantes :
- tout protocole doit identifier le jeu de caractères
utilisé ;
- tout protocole doit être en mesure d’utiliser
le codage UTF-8 du jeu universel de caractères
ISO/CEI 10646 ;
- les protocoles existants qui utilisent d’autres
jeux de caractères ou même qui utilisent
un jeu de caractères par défaut que
l’UTF-8, doivent supporter le codage UTF-8
[…]
Les versions récentes des principaux navigateurs
supportent le codage UTF-8 : Internet Explorer 4,
5 et 6, Netscape 4 et 6, Tango, etc.
En langage HTML, il suffit d’ajouter dans
la section <head> d’un document une
méta-information indiquant cela :
<meta http-equiv="content-type" content="text/html";
charset="UTF-8">
Avec le langage XML, la mention du codage UTF-8
doit être indiquée dans le prologue
du document XML :
<?xml version="1.0"
encoding="UTF-8"?>
Dans le corps du document HTML ou XML, on peut
insérer les caractères par référence
aux numéros qu’ils ont dans le tableau
des codes.
Les références aux caractères
peuvent être fournies soit en valeur hexadécimale
ou en valeur décimale du caractère
dans la table.
Dans le premier cas, la référence
est préfixée par &#x suivis par
la valeur hexadécimale du caractère
dans la table suivi d’un point virgule.
Dans le second cas, la référence est
préfixée par &#, suivis par la
valeur numérique du caractère dans
la table suivi enfin par un point virgule.
Les différents formats de
fichiers
Type de fichier |
Format |
| Texte |
HTML .HTM .SHTM .SHTML .SGML .XML .ASP .PHP
.RTF .TXT .DOC .PDF .PS .EPS .TEX .DVI .XLS
|
| Compression, archivage
et encodage |
.ZIP .BIN .EXE .HQX .SIT .SEA .UUE |
| Les extensions souvent
recompressées |
(.ZIP) .GZ .TAR .Z |
| Multimédia |
.PPT .DIR .SWF |
| Images |
.PS .EPS .BMP .GIF .JPEG .JPG .PNG .TIFF
.TIF |
| Audio |
.AIFF .AIF .MID .MP3 .RA .RAM .WAV |
| Vidéo |
.AVI .MOV .QT .MPEG .MPG .RA .VDO .VIV
|
Fichiers Contenant du texte
..DOC
Il s'agit du format du logiciel Microsoft Word
très répandu sous Windows ou MacOS.
Cependant attention à la version de Word
et au format que son auteur a utilisé pour
générer ce fichier binaire ou ASCII
car vous ne pourrez l'ouvrir que si vous possédez
une version au moins équivalente à
la sienne : Word 2.0 vers Word 6 mais vous ne
pourrez pas ouvrir Word 6 vers Word 2.0 . De plus
la compatibilité Mac-PC nécessite
que vous possédiez les mêmes versions
de Word dans les deux environnements.
Applications récentes à utiliser
pour ouvrir ces fichiers : Microsoft Word
- Lotus Ami Pro – Works - Wordperfect –
StarOffice - OpenOffice...
.RTF (Rich
Text Format)Ce format de documents texte ASCII
normalisé avec mise en forme favorise l'échange
entre différents logiciels. Il est utilisé
en cas de doute de compatibilité de version,
de logiciel ou d'environnement lors d'un échange
de fichier texte simple.Attention, votre mise en
page et vos tableaux ne seront pas transcrits fidèlement.
A réserver donc aux documents simples (sinon
utiliser Acrobat et son format PDF).
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: les traitements de texte en général.
.HTML .HTM .SHTM
.SHTML (Hyper Text Markup Language)
C'est le format des pages Web. Le format HTML
est un langage de description de mise en pages.
Note. Les fichiers se terminant par .SHTM et .SHTML
désignent des fichiers qui contiennent
des instructions dynamiques de type SSI (Server
Side Include). Ces instructions dynamiques pourraient
être l'affichage de la date courante, le
nombre de fois que la page a été
accédée, ou même une information
extraite d'une base de données
Applications à utiliser pour ouvrir ces
fichiers : Netscape Communicator/Navigator-
Microsoft Internet Explorer - Mozilla
- Opera ou tout autre navigateur Internet.
Applications à utiliser
pour éditer ces fichiers : tout éditeur
de .TXT (Notepad,...) si l'on connait le
langage HTML - Editeur web : DreamWeaver, XMLSPY,
Netscape Composer - Microsoft Frontpage
.PDF (Portable
Document Format)Ce format binaire du logiciel Acrobat
de Adobe est le plus répandu pour la diffusion
de documents professionnels sur l'Internet. Le visualiseur
"Acrobat Reader" est gratuit, téléchargeable
librement sur le site de Adobe ou disponible dans
les CD-Rom encartés dans les magazines d'informatique.
Vous avez tout intérêt à utiliser
la dernière version pour une consultation
sans problème.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: - Acrobat Reader (gratuit, librement distribué)
et tous les logiciels de la gamme Adobe dans leurs
versions les plus récentes : - Photoshop
- Illustrator - InDesign
Applications à utiliser pour créer
ces fichiers : Adobe Acrobat - Microsoft Office.
.PS .EPS
(PostScript)Développé par Adobe,
il s'agit d'un langage de typographie et de mise
en page utilisé avec des imprimantes conçues
pour interpréter les codes PostScript.
Ce langage est prédéfini par des
fonctions et des commandes sur la structure et
l'apparence du document pour l'impression. Nous
obtenons un gain de taille de fichiers et de transfert
car c'est l'imprimante (Postscript) qui transcrit
le langage à la place de l'ordinateur,
à nouveau disponible.
Applications à utiliser
pour ouvrir ces fichiers : Illustrator - Freehand
- QuarkXpress - Pagemaker - Alladin GhostView (gratuit
sur le site Web pour l'impression).
.SGML .XML
(Standard Generalized Markup Language, Extensible
Markup Language)SGML est une norme internationale
pour la représentation de documents textuels
ASCII en format électronique. Pour information,
le format HTML est un sous-ensemble simplifié
de SGML, lui-même un sous-ensemble du format
XML. Actuellement très peu d'applications
sont capables de créer et d'interpréter
ces fichiers.Applications à utiliser pour
ouvrir ces fichiers : - Applications spécifiques
de développement ; les navigateurs de dernière
génération sont en partie capables
d'interpréter les fichiers .XML.
.ASP .PHP Ces format de
fichiers servent à gérer et à
générer des pages HTML à la
volé en relation avec les informations du
websurfeur ou de bases de données. Il s'agit
de script intégré dans des pages HTML.
Vous les rencontrerez de plus en plus mais ils seront
visualisables comme des pages Web.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: Navigateur Web
Applications à utiliser pour créer
ces fichiers : Editeur texte (si on connait le langage)
- Logiciels de Développement professionnels.
.TEX
De type ASCII, les documents "tek" sont
utilisés pour la rédaction de textes
scientifiques. Il s'agit d'un langage de programmation
à partir de paramètres prédéfinis
pour lui confier les opérations de mise
en page et de typographie afin de se concentrer
sur l'essentiel l'information.
Applications à utiliser pour ouvrir ces
fichiers : Latex - Ghostscript ou tout interpréteur
Postscript après transformation.
Applications à utiliser
pour créer ces fichiers : tout éditeur
de .TXT (Notepad,...) si l'on connait le
langage Tex-LaTex et le compilateur ou un éditeur
Tex : AsTex - MikTex.
.TXTPar
convention, cette extension correspond aux fichiers
de texte ASCII en simple format ASCII non formatés.
Du fait de l'existence de variantes (accentuation,
...) ce format ne permet pas une portabilité
totale et l'on lui préférera le format
.RTF.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: Tout éditeur de texte ou traitement de
texte.
.XLS
(Excel)Format du tableur Excel de Microsoft,
la compatibilité est la même qu'avec
Word : vous ne pourrez ouvrir un fichier Excel
en version 97 que si vous possédez vous-même
cette version. Si vous devez transmettre un fichier
à un correspondant, et que vous ne savez
pas de quelle version il dispose, alors enregistrez
votre document dans une version antérieure
(Excel 4 ou 5).
Applications à utiliser pour ouvrir ces
fichiers : Excel - Lotus 123 (dernières
versions) ou les visionneuses gratuites de Microsoft.
Fichiers images
.PS .EPS
(PostScript)De type ASCII ils sont utilisés
avec les fichier contenant du texte de même
extension.Applications à utiliser pour ouvrir
ces fichiers : QuarkXpress - Pagemaker - Illustrator
- Freehand
.BMPLe format binaire "BitMaP"
est lié intimement à Windows. Ce n'est
donc pas un format à privilégier pour
les échanges inter-plateformes. De plus il
est sans compression donc gourmand en place pour les
fichiers niveaux de gris, 16, 256 ou millions de couleurs.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: Paint - Photoshop - Paint Shop Pro ou généralement
tout autre logiciel de traitement d'image fonctionnant
sous PC.
.GIF (Graphic Interchange Format)
Ce format développé par CompuServe est
basé sur l'algorithme de compression LZW d'Unisys
en binaire. Compacts, ces images sont limitées
à un maximum de 256 couleurs. et permettent
la transparence et les images animées.Applications
à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateurs
Internet - généralement tout logiciel
de traitement d'image.
.JPEG .JPG (Joint Photography Expert
Group)Très fréquent sur l'Internet,
ces fichiers binaires sont très compacts grâce
à son algorithme de compression efficace. Lorsque
vous créez ces fichiers, il est conseillé
de faire attention à ne pas trop compresser
le fichier, sous peine de détériorer
l'image. Le format JPEG est utilisé de préférence
pour des photos. Applications à utiliser pour
ouvrir ces fichiers : Navigateurs Internet - généralement
tout logiciel de traitement d'image.
.PNG (Portable Network Graphics)
Encore peu utilisé, ce format de fichier
binaire est publique et devra remplacer le format
GIF. Il permet un compromis entre GIF et JPEG par
une compression efficace et choix de la résolution.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: tout logiciel de traitement d'images professionnel.
.TIFF .TIF (Tagged Image File
Format)Ce format binaire utilise une compression
sans perte pour l'archivage d'images surtout dans
le monde de l'édition et des arts graphiques
en haute résolution et multi-plate-forme.
Il est recommandé pour la transportabilité
sans perte. Applications à utiliser pour
ouvrir ces fichiers : tout logiciel de traitement
d'images professionnel.
Fichiers Audio
.MP3 (Moving Pictures Expert Group)
Ce format public sert pour la numérisation
audio de qualité comparable au disque compact
de morceaux de musique issus généralement
de CD Audio. La compression permet d'obtenir des
fichiers peu volumineux facilement échangeable
tout en ayant une bonne qualité de son. Attention
: le piratage est un délit.Applications
à utiliser pour ouvrir ces fichiers : WinAmp
(PC) - Sonique et de nombreux shareware spécialisés
Mac et PC.
.RA .RAM (Real Audio)Ce format
binaire propriétaire de séquences
sonores et vidéo par l'Internet est de qualité
satisfaisante, tout en se satisfaisant du débit
(très) limité du réseau Internet.
Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: RealPlayer (shareware / commerciale)
.WAV (Waveform Audio File Format)
Ce format issu de Windows pour stocker des séquences
sonores est le format propriétaire de l'environnement
Windows sur PC. Le .Wav s'est très largement
répandu dans le milieu professionnel pour
cause de compatibilité.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: Lecture directe avec le lecteur multimédia
de Windows ou le lecteur QuickTime sous Mac. De
manière générale, tout logiciel
d'édition et de composition musical : Cubase
- Cakewalk, etc.
Fichiers Vidéo
.AVI (Video For Windows)Format vidéo
de Windows.Applications à utiliser pour ouvrir
ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia
de Windows. Cette extension, grâce au logiciel
libre sert pour les fichiers vidéo compressés
notammment le format DivX permetant d'obtenir des
fichiers peu volumineux facilement échangeable
tout en ayant une bonne qualité. Attention
: le piratage est un délit.Applications à
utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe
avec le lecteur multimédia de Windows
.MPEG .MPG (Moving Picture Expert
Group)Norme publique très répandu
sur l'Internet, il est généralement
visualisable en différé. La norme
MPEG-1 est utilisée pour les diffusions sur
CD-Rom (format quart d'écran) tandis que
le format MPEG-2 est utilisé pour les DVD
vidéo, et sert de base à la diffusion
sur les chaînes numériques. Il vous
faut un ordinateur relativement musclé avec
une carte graphique qui booste le processeur. Pour
le MPEG-2 il faut investir dans une carte de décompression
spécialisée ou sur un logiciel de
décompression adapté.Applications
à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture
directe avec le lecteur multimédia de Windows
ou le player QuickTime pour les Mac.
.MOV .QT (QuickTime Movie)Développé
par Apple, concurrent du .AVI de Windows, il est
très répandu sur l'Internet et sur
toutes les plates-formes visant le statut de standard
universel.Applications à utiliser pour ouvrir
ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur QuickTime.
.RA (Real Audio)Format propriétaire
pour la diffusion en direct de séquences
sonores et vidéo par l'Internet. Application
à utiliser pour ouvrir ces fichiers : RealPlayer
(version shareware ou commerciale)
.VDO (VDO Live)Format propriétaire
pour la diffusion en direct de séquences
vidéo par l'Internet.Applications à
utiliser pour ouvrir ces fichiers : VDO player ou
plug-in adapté.
.VIV (Video Active)Format propriétaire
pour la diffusion en direct de séquences
vidéo par l'Internet. Ces fichiers très
compacts sont de qualité d'image médiocre.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: VIV player ou plug-in adapté.
Fichiers multimédia
.PPT (PowerPoint)Le format PowerPoint
est devenu un standard pour les présentations
assistées par ordinateur imposé par
Microsoft. Une projection effectuée sur PC
pourra être relue sur Mac sous réserve
d'utiliser une version équivalente.Applications
à utiliser pour ouvrir ces fichiers : PowerPoint
ou visionneuse gratuite proposée par Microsoft.
.DIR .DXR (Director)Director
s'est imposé pour la création de CD-Rom
multimédia. Vous trouverez probablement ce
format de fichier dans sa version compressée
.DXR plutôt que dans sa version DIR (sources).
Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers
: Director (vous pouvez utiliser la version Mac
ou PC pour ouvrir ces fichiers sous réserve
que la version corresponde).
.SWF (ShockWave Flash)Le format
de fichier des animations Flash est très
largement utilisées sur l'Internet et tend
à supplanter le format GIF. En effet elles
sont moins gourmande en volume (gain de chargement)
et peuvent être sonorisées.Applications
à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Flash
ou plug-in pour navigateur Internet.
Compression, archivage et encodage
Ces types de fichiers sont d'une très grande
utilité pour les usagers de l'Internet. La
fonction de compression de fichiers consiste à
réduire leur taille.La fonction d'archivage,
quant à elle, sert à regrouper plusieurs
fichier, des répertoires, des sous-répertoires
et tout leur contenu sous un même fichier.
.ZIPFormat de compression et
d'archivage très utilisé dans le monde
professionnel et sur l'Internet.Applications à
utiliser pour ouvrir ces fichiers : WinZIP - Stuffit
Expander ou équivalent.
.BINEncodage de fichiers pour
Macintosh. Format 8 bits. Applications à
utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander
ou équivalent.
.EXEFichiers exécutables
pour DOS ou Windows. Il s'agit de programmes proprement
dit. On trouve sur l'Internet des fichiers de ce
type qui sont, en fait, des archives compressées
auto-extractible.Applications à utiliser
pour ouvrir ces fichiers : Aucune, car un fichier
exécutable se lance de lui-même !
.HQX (BinHex)Avec un encodage
ASCII de fichiers binaires, il sont très
commun sur l'Internet pour les fichiers destinés
au Macintosh. Applications à utiliser pour
ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.
.SIT .SEA (Stuffit Archives,
Sef-Extracting Archives)Archivage de fichiers pour
Macintosh, avec compression. Format propriétaire
de Alladin Systems. Applications à utiliser
pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.
..UUE (UUencoding)Encodage ASCII
(7 bits) de fichiers binaires très utilisés
pour le transfert de fichiers (courrier électronique
et forums).Applications à utiliser pour
ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.
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