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Codage de l'information et formats de fichiers

 

Problématique du codage

Le codage du texte est le sujet le plus important, mais aussi le plus délicat et le plus explosif du domaine de l'internationalisation d'Internet. C'est un sujet primordial, parce qu'une grande partie de l'information circulant sur Internet est sous forme textuelle. Or, l'histoire d'Internet fait en sorte que le codage prédominant, et dans certains cas le seul possible, soit le très limité ASCII. Mais ce codage ne peut représenter que quelques langues dont seulement trois d'importance : l'anglais, l'indonésien et le souahéli.

Toutes les autres langues, parlées par plus de 90 % de la population mondiale, doivent se rabattre sur d'autres jeux de caractères. Et il en existe une pléthore, créées au cours des ans pour satisfaire à la fois les contraintes d'écriture et les limites technologiques en constante évolution.
Le problème n'en est donc pas un de carence, mais bien de surabondance, du moins lorsque les standards Internet permettent de choisir. Et la surabondance est bien un problème : si chaque utilisateur arabe fait son propre choix parmi les quelques trois douzaines de codages disponibles pour cette langue, il y a bien peu de chance que son « voisin » ait fait le même choix et qu'ils se comprennent.

 
C'est pour résoudre ce problème qu'ont été créés, d'une part le standard Unicode, et d'autre part la norme internationale ISO 10646. Deux standards ? Quelle horreur ! Leurs concepteurs s'en sont bien rendu compte, et ont su coopérer au point de rendre les répertoires de leurs jeux de caractères identiques, de même que les codages de ce répertoire commun.

Systèmes de codage

Codage : principes

Les ordinateurs manipulent uniquement des données de type numérique, en l’occurrence, sous forme binaire (chiffres binaires : Binary Digit = BIT).
Un bit est la plus petite unité d’information manipulable par un ordinateur.
Un bit peut avoir soit la valeur 1 ou 0.
Avec 2 bits on peut avoir quatre états différents (2*2) : 00, 01, 10, 11
Avec 3 bits on peut avoir huit états différents (2*2*2) : 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110, 111
Avec 7 bits on peut avoir 128 états différents (27)
Avec 8 bits on peut avoir 256 états différents (28)
Avec 16 bits on peut avoir 65000 états différents (216)
Avec 32 bits on peut avoir + 4 milliards d’états différents (232)

Un code (un jeu de caractères) est une table de correspondance qui associe à une donnée numérique un symbole graphique.
Un jeu de caractères respecte généralement certains critères :
- Nom : un jeu de caractères est désigné sous diverses appellations : codage de caractères, répertoire codé de caractères et page de code. Il est toujours nommé afin que le système de traitement ou de réception puisse utiliser la bonne table. Exemples de jeu de caractères : ISO/CEI 8859-1, ISO/CEI 8859-2, ASCII, Unicode 4.0, etc. ;
- Taille : la taille d’un jeu de caractères est exprimée par le nombre de bits utilisé pour représenter un caractère et détermine le nombre de caractères à coder :
* 7 bits permettent de coder 128 caractères : ASCII, ISO/CEI 9036 (arabe)
* 8 bits permettent de coder 256 caractères : ISO/CEI 8859-1, UTF-8
* 16 bits permettent de coder +65000 caractères : UTF-16, KSC 5601 (coréen)
* 32 bits permettent de coder +4 milliards de caractères : UCS-4, UTF-32.

- Caractères : on trouve au moins (pour l’alphabet latin) : les 10 chiffres, les 26 lettres de l’alphabet, des signes de ponctuation ou des opérateurs, des caractères de contrôle destinés à faciliter la transmission de l’information et à des fonctions de mise en page.

Tous les jeux de caractères distinguent la notion de caractère de celle de glyphe :

* Un caractère est une unité d’information utilisée pour coder du texte. Il est représenté par un numéro qui ne réside qu’en mémoire ou sur disque.

* Un glyphe est une forme géométrique utilisée pour présenter un caractère. Il apparaît à l’écran ou sur papier. Un répertoire de glyphes constitue une police (Arial, Times New Roman, etc.)

- Traitement : le codage des chiffres et des lettres doit être conçu pour faciliter le traitement.

On doit par exemple pouvoir facilement faire le tri sur des caractères. Puisque au sens lexicographique « A<B », le code du symbole « A » doit être plus petit (au sens arithmétique, puisque c’est un nombre) que le code du symbole « B ».

Le principe est le même pour les nombres.
Les relations d’ordre entre les nombres doivent être respectées pour les codes (5 étant plus grand que 2 ; le code du symbole 5 doit être plus grand que le code du symbole 2).

La majorité des normes de codage des caractères définissent pour chaque caractère deux choses :

? un numéro de code associé à chaque caractère ;

? un nom pour chaque caractère.

Exemple :
Dans la norme ISO-LATIN-1 (8859-1), le caractère «A » a comme numéro de code « 065 » et comme nom « Latin capital lettre A, Lettre majuscule A » ainsi que le caractère « ; » a comme numéro de code « 059 » et comme nom « Semi-colon, point virgule », etc.

ASCII : American Standard Code for Information Interchange

Norme ISO 646 (1963)
C’est est un jeu de caractères à 7 bits permettant sans extension la représentation de 128 caractères.
Le tableau de code d’ISO 646 est constitué de 128 positions déposées en 8 colonnes et 16 lignes.
Les colonnes sont numérotées de 0 à 7, et les lignes sont numérotées de 0 à 15.
Les positions du tableau de code sont identifiées par une notation de la forme X/Y dans laquelle X est le numéro de colonne et Y est le numéro de ligne. Le numéro de colonne représente les 3 bits de poids fort du mot transmis, le numéro de la ligne représente les 4 bits de poids faible.

Avec cette notation, le tableau de code est reparti comme suit :

Les colonnes 0 et 1 sont réservées à des codes de fonction formant un jeu de commandes appelé C0 (C Zéro) ou « caractères de contrôle ».

Les colonnes 2 à 7 à l’exception des emplacements 2/0 et 7/15 forment un jeu graphique G.

Le code 2/0 (SP) représente l’espace qui est considéré à la fois comme un caractère graphique et un caractère de commande.

Le code 7/15 représente la fonction oblitération (DEL) héritée du temps du ruban de papier perforé où une erreur était corrigée par oblitération du code erroné par sept trous.

JEU DE COMMANDES CO
Il comprend 32 codes. Ils constituent l’ensemble des fonctions utilisées pour la téléinformatique élémentaire avec transmission mot par mot asynchrone et la gestion élémentaire de fichiers sur bande magnétique.

JEU GRAPHIQUE G
Il s’agit des caractères que nous pouvons les afficher sur un écran ou les imprimer. Ils sont au nombre de 94 dont 82 caractères sont dits obligatoires :
- 52 lettres majuscules et minuscules de l’alphabet latin non accentué ;
- 10 chiffres : 0-9 ;
- 20 signes de ponctuations ou autres : ! " % ( ) * - . / : ; < > = ? - , & ’ +
-12 cases sont réservées à l’usage national ou spécifique (lettres diacritiques et autres symboles).

Codage: problèmes d'incompatibilité

Des centaines de systèmes de codage de caractères ont été créés.

Ils sont souvent incompatibles entre eux : deux systèmes peuvent utiliser le même code numérique pour deux caractères différents ou utiliser différents codes pour le même caractère.

En raison des multitudes de jeux, chaque constructeur propose sa propre solution fondée plus ou moins sur l'une de ces normes. Le problème de transfert des données entre systèmes ou des migrations d'un système à l'autre se pose alors.

Le problème n'en est donc pas de carence, mais bien de surabondance.
 
Pour l’arabe : plusieurs jeux de caractères : ISO 8859-6, ISO 9036, MS Arabic Dos Code Page 708, MS Windows Arabic Code Page 1256, Arabic Mac Code Page, Arabic Windows 3X Code Page, Code Page 864 Dos Arabic, etc.

Exemples d’incompatibilité :
Le mot arabe « ??? » est codé en ISO 8859-6 sous la forme de la séquence des codes numériques suivante : 226 () 232 (? ?) et 234 (?).

Si on passe de l’ISO 8859-6 à la page de code Windows 1256, la même séquence des codes numériques donnera à l’affichage : êèâ.

Pourquoi cette transformation ? : les deux jeux de caractères attribuent des codes différents pour les trois lettres arabes de notre exemple.

- Le même problème est observé avec les lettres latines accentuées : û, ê, î, ï, è, etc.

Codage : une solution Universelle (Unicode et ISO 10646)

Le standard Unicode et la norme ISO/CEI 10646 spécifient un numéro unique pour chaque caractère, quelle que soit la plate-forme, quel que soit le logiciel et quelle que soit la langue.
Depuis 1992, date de la fusion, le développement d'Unicode est synchronisé avec celui de la norme ISO/CEI 10646.
L'apparition du standard Unicode et la norme ISO/CEI 10646, ainsi que la disponibilité d'outils les gérant, sont parmi les faits les plus marquants de la globalisation récente du développement logiciel.
Grâce au standard Unicode et la norme ISO/CEI 10646, un seul logiciel ou site Internet peut satisfaire simultanément et sans modification les demandes de plusieurs plate-formes, langues et pays.
Ils permettent aussi à des logiciels de provenance variée d'échanger des caractères sans pertes de données.

Unicode/ISO 10646 : l’internationalisation de l’Internet

Actuellement, Unicode et ISO/CEI 10646 sont exigés par de nombreux standards récents en provenance du W3C et de l’IETF tels que XML, XSL, XHTML, etc.

RFC 2277 établit les orientations suivantes :

  • tout protocole doit identifier le jeu de caractères utilisé ;
  • tout protocole doit être en mesure d’utiliser le codage UTF-8 du jeu universel de caractères ISO/CEI 10646 ;

  • les protocoles existants qui utilisent d’autres jeux de caractères ou même qui utilisent un jeu de caractères par défaut que l’UTF-8, doivent supporter le codage UTF-8 […]

Les versions récentes des principaux navigateurs supportent le codage UTF-8 : Internet Explorer 4, 5 et 6, Netscape 4 et 6, Tango, etc.

En langage HTML, il suffit d’ajouter dans la section <head> d’un document une méta-information indiquant cela :
<meta http-equiv="content-type" content="text/html"; charset="UTF-8">

Avec le langage XML, la mention du codage UTF-8 doit être indiquée dans le prologue du document XML :
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>

Dans le corps du document HTML ou XML, on peut insérer les caractères par référence aux numéros qu’ils ont dans le tableau des codes.
Les références aux caractères peuvent être fournies soit en valeur hexadécimale ou en valeur décimale du caractère dans la table.
Dans le premier cas, la référence est préfixée par &#x suivis par la valeur hexadécimale du caractère dans la table suivi d’un point virgule.
Dans le second cas, la référence est préfixée par &#, suivis par la valeur numérique du caractère dans la table suivi enfin par un point virgule.

Les différents formats de fichiers

Type de fichier
Format
Texte HTML .HTM .SHTM .SHTML .SGML .XML .ASP .PHP .RTF .TXT .DOC .PDF .PS .EPS .TEX .DVI .XLS
Compression, archivage et encodage .ZIP .BIN .EXE .HQX .SIT .SEA .UUE
Les extensions souvent recompressées (.ZIP) .GZ .TAR .Z
Multimédia .PPT .DIR .SWF
Images .PS .EPS .BMP .GIF .JPEG .JPG .PNG .TIFF .TIF
Audio .AIFF .AIF .MID .MP3 .RA .RAM .WAV
Vidéo .AVI .MOV .QT .MPEG .MPG .RA .VDO .VIV

Fichiers Contenant du texte

..DOC Il s'agit du format du logiciel Microsoft Word très répandu sous Windows ou MacOS. Cependant attention à la version de Word et au format que son auteur a utilisé pour générer ce fichier binaire ou ASCII car vous ne pourrez l'ouvrir que si vous possédez une version au moins équivalente à la sienne : Word 2.0 vers Word 6 mais vous ne pourrez pas ouvrir Word 6 vers Word 2.0 . De plus la compatibilité Mac-PC nécessite que vous possédiez les mêmes versions de Word dans les deux environnements.
Applications récentes à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Microsoft Word - Lotus Ami Pro – Works - Wordperfect – StarOffice - OpenOffice...

.RTF (Rich Text Format) Ce format de documents texte ASCII normalisé avec mise en forme favorise l'échange entre différents logiciels. Il est utilisé en cas de doute de compatibilité de version, de logiciel ou d'environnement lors d'un échange de fichier texte simple. Attention, votre mise en page et vos tableaux ne seront pas transcrits fidèlement. A réserver donc aux documents simples (sinon utiliser Acrobat et son format PDF).
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : les traitements de texte en général.

.HTML .HTM .SHTM .SHTML (Hyper Text Markup Language) C'est le format des pages Web. Le format HTML est un langage de description de mise en pages. Note. Les fichiers se terminant par .SHTM et .SHTML désignent des fichiers qui contiennent des instructions dynamiques de type SSI (Server Side Include). Ces instructions dynamiques pourraient être l'affichage de la date courante, le nombre de fois que la page a été accédée, ou même une information extraite d'une base de données
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Netscape Communicator/Navigator- Microsoft Internet Explorer - Mozilla - Opera ou tout autre navigateur Internet.

Applications à utiliser pour éditer ces fichiers : tout éditeur de .TXT (Notepad,...) si l'on connait le langage HTML - Editeur web : DreamWeaver, XMLSPY, Netscape Composer - Microsoft Frontpage

.PDF (Portable Document Format) Ce format binaire du logiciel Acrobat de Adobe est le plus répandu pour la diffusion de documents professionnels sur l'Internet. Le visualiseur "Acrobat Reader" est gratuit, téléchargeable librement sur le site de Adobe ou disponible dans les CD-Rom encartés dans les magazines d'informatique. Vous avez tout intérêt à utiliser la dernière version pour une consultation sans problème.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : - Acrobat Reader (gratuit, librement distribué) et tous les logiciels de la gamme Adobe dans leurs versions les plus récentes : - Photoshop - Illustrator - InDesign
Applications à utiliser pour créer ces fichiers : Adobe Acrobat - Microsoft Office.

.PS .EPS (PostScript) Développé par Adobe, il s'agit d'un langage de typographie et de mise en page utilisé avec des imprimantes conçues pour interpréter les codes PostScript. Ce langage est prédéfini par des fonctions et des commandes sur la structure et l'apparence du document pour l'impression. Nous obtenons un gain de taille de fichiers et de transfert car c'est l'imprimante (Postscript) qui transcrit le langage à la place de l'ordinateur, à nouveau disponible.

Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Illustrator - Freehand - QuarkXpress - Pagemaker - Alladin GhostView (gratuit sur le site Web pour l'impression).

.SGML .XML (Standard Generalized Markup Language, Extensible Markup Language) SGML est une norme internationale pour la représentation de documents textuels ASCII en format électronique. Pour information, le format HTML est un sous-ensemble simplifié de SGML, lui-même un sous-ensemble du format XML. Actuellement très peu d'applications sont capables de créer et d'interpréter ces fichiers. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : - Applications spécifiques de développement ; les navigateurs de dernière génération sont en partie capables d'interpréter les fichiers .XML.

.ASP .PHP Ces format de fichiers servent à gérer et à générer des pages HTML à la volé en relation avec les informations du websurfeur ou de bases de données. Il s'agit de script intégré dans des pages HTML. Vous les rencontrerez de plus en plus mais ils seront visualisables comme des pages Web.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateur Web
Applications à utiliser pour créer ces fichiers : Editeur texte (si on connait le langage) - Logiciels de Développement professionnels.

.TEX De type ASCII, les documents "tek" sont utilisés pour la rédaction de textes scientifiques. Il s'agit d'un langage de programmation à partir de paramètres prédéfinis pour lui confier les opérations de mise en page et de typographie afin de se concentrer sur l'essentiel l'information.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Latex - Ghostscript ou tout interpréteur Postscript après transformation.

Applications à utiliser pour créer ces fichiers : tout éditeur de .TXT (Notepad,...) si l'on connait le langage Tex-LaTex et le compilateur ou un éditeur Tex : AsTex - MikTex.

.TXT Par convention, cette extension correspond aux fichiers de texte ASCII en simple format ASCII non formatés. Du fait de l'existence de variantes (accentuation, ...) ce format ne permet pas une portabilité totale et l'on lui préférera le format .RTF.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Tout éditeur de texte ou traitement de texte.

.XLS (Excel) Format du tableur Excel de Microsoft, la compatibilité est la même qu'avec Word : vous ne pourrez ouvrir un fichier Excel en version 97 que si vous possédez vous-même cette version. Si vous devez transmettre un fichier à un correspondant, et que vous ne savez pas de quelle version il dispose, alors enregistrez votre document dans une version antérieure (Excel 4 ou 5).
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Excel - Lotus 123 (dernières versions) ou les visionneuses gratuites de Microsoft.

Fichiers images

.PS .EPS (PostScript) De type ASCII ils sont utilisés avec les fichier contenant du texte de même extension. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : QuarkXpress - Pagemaker - Illustrator - Freehand

.BMP Le format binaire "BitMaP" est lié intimement à Windows. Ce n'est donc pas un format à privilégier pour les échanges inter-plateformes. De plus il est sans compression donc gourmand en place pour les fichiers niveaux de gris, 16, 256 ou millions de couleurs. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Paint - Photoshop - Paint Shop Pro ou généralement tout autre logiciel de traitement d'image fonctionnant sous PC.

.GIF (Graphic Interchange Format) Ce format développé par CompuServe est basé sur l'algorithme de compression LZW d'Unisys en binaire. Compacts, ces images sont limitées à un maximum de 256 couleurs. et permettent la transparence et les images animées. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateurs Internet - généralement tout logiciel de traitement d'image.

.JPEG .JPG (Joint Photography Expert Group) Très fréquent sur l'Internet, ces fichiers binaires sont très compacts grâce à son algorithme de compression efficace. Lorsque vous créez ces fichiers, il est conseillé de faire attention à ne pas trop compresser le fichier, sous peine de détériorer l'image. Le format JPEG est utilisé de préférence pour des photos. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateurs Internet - généralement tout logiciel de traitement d'image.

.PNG (Portable Network Graphics) Encore peu utilisé, ce format de fichier binaire est publique et devra remplacer le format GIF. Il permet un compromis entre GIF et JPEG par une compression efficace et choix de la résolution. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : tout logiciel de traitement d'images professionnel.

.TIFF .TIF (Tagged Image File Format) Ce format binaire utilise une compression sans perte pour l'archivage d'images surtout dans le monde de l'édition et des arts graphiques en haute résolution et multi-plate-forme. Il est recommandé pour la transportabilité sans perte. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : tout logiciel de traitement d'images professionnel.

Fichiers Audio

.MP3 (Moving Pictures Expert Group) Ce format public sert pour la numérisation audio de qualité comparable au disque compact de morceaux de musique issus généralement de CD Audio. La compression permet d'obtenir des fichiers peu volumineux facilement échangeable tout en ayant une bonne qualité de son. Attention : le piratage est un délit. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : WinAmp (PC) - Sonique et de nombreux shareware spécialisés Mac et PC.

.RA .RAM (Real Audio) Ce format binaire propriétaire de séquences sonores et vidéo par l'Internet est de qualité satisfaisante, tout en se satisfaisant du débit (très) limité du réseau Internet.
Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers : RealPlayer (shareware / commerciale)

.WAV (Waveform Audio File Format) Ce format issu de Windows pour stocker des séquences sonores est le format propriétaire de l'environnement Windows sur PC. Le .Wav s'est très largement répandu dans le milieu professionnel pour cause de compatibilité.
Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows ou le lecteur QuickTime sous Mac. De manière générale, tout logiciel d'édition et de composition musical : Cubase - Cakewalk, etc.

Fichiers Vidéo

.AVI (Video For Windows) Format vidéo de Windows. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows. Cette extension, grâce au logiciel libre sert pour les fichiers vidéo compressés notammment le format DivX permetant d'obtenir des fichiers peu volumineux facilement échangeable tout en ayant une bonne qualité. Attention : le piratage est un délit. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows

.MPEG .MPG (Moving Picture Expert Group) Norme publique très répandu sur l'Internet, il est généralement visualisable en différé. La norme MPEG-1 est utilisée pour les diffusions sur CD-Rom (format quart d'écran) tandis que le format MPEG-2 est utilisé pour les DVD vidéo, et sert de base à la diffusion sur les chaînes numériques. Il vous faut un ordinateur relativement musclé avec une carte graphique qui booste le processeur. Pour le MPEG-2 il faut investir dans une carte de décompression spécialisée ou sur un logiciel de décompression adapté. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows ou le player QuickTime pour les Mac.

.MOV .QT (QuickTime Movie) Développé par Apple, concurrent du .AVI de Windows, il est très répandu sur l'Internet et sur toutes les plates-formes visant le statut de standard universel. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur QuickTime.

.RA (Real Audio) Format propriétaire pour la diffusion en direct de séquences sonores et vidéo par l'Internet. Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers : RealPlayer (version shareware ou commerciale)

.VDO (VDO Live) Format propriétaire pour la diffusion en direct de séquences vidéo par l'Internet. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : VDO player ou plug-in adapté.

.VIV (Video Active) Format propriétaire pour la diffusion en direct de séquences vidéo par l'Internet. Ces fichiers très compacts sont de qualité d'image médiocre. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : VIV player ou plug-in adapté.

Fichiers multimédia

.PPT (PowerPoint) Le format PowerPoint est devenu un standard pour les présentations assistées par ordinateur imposé par Microsoft. Une projection effectuée sur PC pourra être relue sur Mac sous réserve d'utiliser une version équivalente. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : PowerPoint ou visionneuse gratuite proposée par Microsoft.

.DIR .DXR (Director) Director s'est imposé pour la création de CD-Rom multimédia. Vous trouverez probablement ce format de fichier dans sa version compressée .DXR plutôt que dans sa version DIR (sources). Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Director (vous pouvez utiliser la version Mac ou PC pour ouvrir ces fichiers sous réserve que la version corresponde).

.SWF (ShockWave Flash) Le format de fichier des animations Flash est très largement utilisées sur l'Internet et tend à supplanter le format GIF. En effet elles sont moins gourmande en volume (gain de chargement) et peuvent être sonorisées. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Flash ou plug-in pour navigateur Internet.

Compression, archivage et encodage

Ces types de fichiers sont d'une très grande utilité pour les usagers de l'Internet. La fonction de compression de fichiers consiste à réduire leur taille. La fonction d'archivage, quant à elle, sert à regrouper plusieurs fichier, des répertoires, des sous-répertoires et tout leur contenu sous un même fichier.

.ZIP Format de compression et d'archivage très utilisé dans le monde professionnel et sur l'Internet. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : WinZIP - Stuffit Expander ou équivalent.

.BIN Encodage de fichiers pour Macintosh. Format 8 bits. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.

.EXE Fichiers exécutables pour DOS ou Windows. Il s'agit de programmes proprement dit. On trouve sur l'Internet des fichiers de ce type qui sont, en fait, des archives compressées auto-extractible. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Aucune, car un fichier exécutable se lance de lui-même !

.HQX (BinHex) Avec un encodage ASCII de fichiers binaires, il sont très commun sur l'Internet pour les fichiers destinés au Macintosh. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.

.SIT .SEA (Stuffit Archives, Sef-Extracting Archives) Archivage de fichiers pour Macintosh, avec compression. Format propriétaire de Alladin Systems. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.

..UUE (UUencoding) Encodage ASCII (7 bits) de fichiers binaires très utilisés pour le transfert de fichiers (courrier électronique et forums). Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent.

 
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