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Internet
permet le téléchargement de fichiers
grâce au protocole FTP (File Transfert Protocol).
Ce fut l'une des premières fonctionnalités
du réseau. Les serveurs de fichiers permettent
la diffusion de documents, logiciels, etc. Pour des
raisons de place sur les disques durs et de réduction
des temps de connexion, les fichiers sont la plupart
du temps distribués sous forme d'archives compressées.
Les archives
Une application logicielle se compose
le plus souvent de plusieurs fichiers. Pour en faciliter
le stockage et la distribution sur le réseau
ou autre, on les rassemble en un fichier unique appelé
archive. Une archive est donc un fichier contenant
d'autres fichiers, en général compressés.
On les repère par l'extension de leur nom,
du genre ZIP, LZH, ARJ, ARC selon le logiciel utilisé
pour les créer. Dans le monde PC, ZIP est le
format le plus utilisé. Dans le monde Unix,
on trouve des fichiers TAR, Z, GZ, TAZ et TGZ. TAR,
pour " Tape Archive ", est un format ancien
d'archivage sans compression. Les fichiers Z sont
compressés avec gzip ou le programme Unix "
compress ". " Z " ou " GZ "
ne contiennent qu'un fichier. TAZ et TGZ sont des
archives TAR compressées. Les techniques de
compression sont nombreuses mais reposent toutes sur
la recherche d'informations redondantes que l'on code
sous une forme moins volumineuse. Selon les données
à compresser, on utilisera une technique sans
perte ou avec perte d'information.
La compression sans perte d'information
Les méthodes de compression
sans perte telles que LZW, CCITT Groupe IV ou IM4,
garantissent la restitution du document original après
un cycle de compression/décompression. Elles
sont donc utilisées pour la compression de
fichiers contenant du texte ou des logiciels.
Elles sont très efficaces avec les images 1
à 4 bits/pixel, du type cartes, dessins, plans
et pages de textes numérisés. Les méthodes
non destructives ont une efficacité très
réduite pour les photographies en tons continus.
La compression avec perte d'information
Les méthodes de compression
avec pertes telles que JPEG, WI, ou FIF, éliminent
certaines informations qui ne sont pas indispensables
pour l'appréciation visuelle ou sonore par
un humain. Les pertes dues à la compression
se traduisent par des artefacts tels que du flou sur
les transitions, des distorsions géométriques
ou des réductions des couleurs. Pour les photographies
en tons continus, l'emploi d'une méthode destructive
est indispensable pour atteindre des ratios de compression
supérieurs à 3:1. Les ratios de compression
obtenus varient de 5:1 à 150:1. Plus le ratio
de compression est élevé, plus le niveau
de pertes est important. L'efficacité de compression
est programmée soit par un ratio de compression
pour atteindre un certain poids de fichier quelle
que soit l'image, soit par un coefficient de qualité
qui garantit que les pertes ne dépassent pas
un certain niveau. Ces techniques sont aussi utilisées
pour les fichiers sonores. Le traitement du son a
été l'affaire jusqu'à maintenant
d'acteurs externes à l'informatique. Mais la
tendance est à une unification de l'ensemble
des médias autour de l'ordinateur.
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